mercredi 18 novembre 2009

Émission XI - Le loisir et les oisifs

Qui dit travail dit (en tout cas on l'espère bien fort) loisir. C'est dans l'esprit de notre dernière émission que nous continuons, cette semaine, de nous interroger sur les rapports qu'entretient l'individu avec son emploi et sur sa manière d'occuper ses temps libres ou dits « de loisir ».


mardi 10 novembre 2009

Émission X - Tripalium ou le travail

Le mot « travail » trouve son étymologie dans le mot « tripalium », qui désigne une sorte de torture. Même si les définitions changent, les connotations, elles, n'évoluent pas autant. C'est sans doute pourquoi aujourd'hui, lorsqu'on parle d'un véritable travail, l'idée de plaisir (ou même de loisir) se trouve d'emblée exclue, à tout le moins éloignée.



Cette semaine, l'équipe de C'est la vie, mais je ne suis pas d'accord planche donc sur la question du travail. Qu'en est-il de notre rapport à celui-ci? Et la liberté là-dedans? Chose indéniable, nous en avons parlé lors de la première émission, nous cherchons à nous extraire de l'aliénation, nous plaçons tous, d'une manière plus ou moins consciente, de façon plus ou moins claire, l'idéal de temps de loisir, de « week - end », pour le prendre au sens littéral des termes, bien au-dessus de tous les autres moments conditionnés de notre vie.

On travaille là-dessus...rendez-vous dimanche, 13h, sur les ondes de CKIA 88.3 fm


Références : Disparition ou transformation des formes de l'emploi? Entretien avec José Rose (PUL)

« Deux universités », essai. Gilbert Boss - gboss.ca

Le travail dans l'histoire de la pensée occidentale - Daniel Mercure, Jan Spurk


Musiques diffusées :

dimanche 1 novembre 2009

Émission IX - Ordures!

Qu'est-ce qu'une ordure? Ne jetons pas la question : explorons les fonds de poubelles et réfléchissons sur ces productions humaines que l'on nomme cochonneries, détritus, observons le parfum fétide des incinérateurs...




Références : Éloge de l'objet - François Dagognet

Musiques diffusées :

Émission VIII - Les animaux domestiques

« Rien n'est plus sot que de traiter avec sérieux de choses frivoles ; mais rien n'est plus spirituel que de faire servir les frivolités à des choses sérieuses », écrit Érasme dans son Éloge de la folie.

Le sujet des animaux domestiques, à première vue, n’apparaît pas comme un problème brûlant. Nos petites bêtes, naïves, brutes, mignonnes, simplettes, idiotes, obéissantes, muettes, coquines, humanisées, poilues et câlines évoquent l'affection, l'aspect tendre de la vie. Spontanément, on ne serait pas porté à considérer que nos copains animés feraient l'objet d'un questionnement sérieux. 


En se renseignant un peu sur le sujet, on apprend que déjà, chez les Romains et chez les Égyptiens, l’animal entre dans la dimension sacrée de la vie. Il est un symbole, on voit dans ses comportements le reflet de certaines attitudes humaines, on le rêve, on le suspecte, on le craint.

On en apprend aussi sur la domestication qu'opère l'être humain sur les animaux et sur l'histoire de celle-ci, sur l'évolution de nos rapports avec eux. Sommes-nous supérieurs aux animaux? Ne sommes-nous que des animaux? Abattre des boeufs et flatter des chiens? 


Références :  Colette (+collectif), Le mystère animal; Jacqueline Amat, Les animaux familiers dans la Rome Antique; Marie Cegarra, L'animal inventé.


Musiques diffusées :