Joyeuses fêtes...

http://www.myspace.com/philippemuray

Émission XV - Noël, et après?

Noël arrive dans quelques jours avec son lot de petites joies et de grandes déceptions.

D’un côté, les récalcitrants : ceux qui arguent que ce n’est qu’une occasion de plus pour fêter, ceux qui dénoncent la surconsommation, le gaspillage, la solitude. De l’autre, ceux qui voient dans cette fête l’opportunité de se retrouver, de partager, de pardonner, ceux qui croient au père Noël et ceux qui se déguisent en fée des étoiles.

Au-delà des clichés et des saucisses roulées dans le bacon, qu'est-ce que Noël ?

C’est ce qu’on vous propose d’examiner avec nous, dimanche le 20 décembre 2009, 13h, sur les ondes de CKIA 88,3.

Émission XIV - Le rire

« Dans ce pays où il y a beaucoup d'humour, et encore plus d'humoristes », écrit Pierre Lavallée... D'où vient cet affreux besoin de rire, au Québec en particulier, que nous remarquons (en tout cas mettons Marie-C. et moi)?Manque-t-on si cruellement de sérotonine ou de dopamine? Est-ce le froid qui nous mine ainsi le moral? La bouffe trop ennuyante (steak poutine carottes patates), les transports en commun à *h**r ? 

Pour élucider ce mystère profond, nous nous donnons cette semaine pour mission d'explorer Le rire, essai fantastique (et pas du tout drôle, paradoxalement) d'Henri Bergson, ainsi que Rire, et après, un ouvrage où l'on recense les avis des philosophes (Schopenhauer, Descartes, etc.) sur le rire.

Vous taperez le titre dans Google, j'ai oublié le nom de l'auteur. (HAHA! Ça, ça vous fait-tu rire?)

Émission XIII - L'amour : fidélité + banquet platonicien

D'autre part, après l'amour et le couple, voici l'amour et la fidélité, en passant par Platon (c'est sympatique commencer par « d'autre part. ») Concept surrané pour certains, transformé pour d'autre, la fidélité est une question souvent négligée par les philosophes et largement ignorée par la masse, car elle ennuie. Gabriel Marcel, dramaturge et philosophe du XXe siècle, a consacré un essai à la fidélité dans son  Essai de philosophie concrète. Il y relève une somme considérable de problèmes que toute relation dite fidèle fait nécessairement surgir.

Quant à Platon, c'est dans son Banquet qu'on trouvera les plus belles (et les plus étranges, et les plus drôles) lignes sur l'amour. Dans les discours que feront les personnages du banquet, auquel sont conviés Socrate, Aristophane et le reste de la clique en drap blanc, on vera poindre de multiples avis sur cette question brûlante ooooooooooou qu'est l'amour.

À lire.(c'est pas pire sympatique de terminer par « À lire », mais...)

Émission XII - L'amour (apéro)

L'amour...

Nous, on est anti-printemps, anti-romance et anti-dépression. On parle de l'amour pendant la saison des pluies et de la noirceur. Quoi de plus romantique qu'un mardi soir frette et sombre l'automne...

Plus concrètement, nous nous lançons dans une série de trois émissions sur l'amour, le couple, le célibat et toutes ces questions modernes qui gravitent autour du sujet auquel les êtres humains semblent tenir le plus à coeur, sujet qu'on ne peut banaliser à outrance, qui finit toujours, au détour, par regagner sa dignité et sa grandeur...

Pourtant, bien des chialeux se sont risqués à faire la critique de l'amour, ou plutôt des relations amoureuses en général.

C'est avec nos compagnons d'infortune (car nous sommes des esprits déçus)que sont Philippe Muray, Schopenhauer, Gabriel Marcel, Rousseau et d'autres que nous explorerons ce thème pendant trois émissions, le 29 novembre, le 6 décembre et...c'est à déterminer, car nous devrons impérativement faire une émission sur Noël...

« Aimez-vous les uns sur le autres! » (Desjardins)

Émission XI - Le loisir et les oisifs

Qui dit travail dit (en tout cas on l'espère bien fort) loisir. C'est dans l'esprit de notre dernière émission que nous continuons, cette semaine, de nous interroger sur les rapports qu'entretient l'individu avec son emploi et sur sa manière d'occuper ses temps libres ou dits « de loisir ».

Émission X - Tripalium ou le travail

Le mot « travail » trouve son étymologie dans le mot « tripalium », qui désigne une sorte de torture. Même si les définitions changent, les connotations, elles, n'évoluent pas autant. C'est sans doute pourquoi aujourd'hui, lorsqu'on parle d'un véritable travail, l'idée de plaisir (ou même de loisir) se trouve d'emblée exclue, à tout le moins éloignée.

Cette semaine, l'équipe de C'est la vie, mais je ne suis pas d'accord planche donc sur la question du travail. Qu'en est-il de notre rapport à celui-ci? Et la liberté là-dedans? Chose indéniable, nous en avons parlé lors de la première émission, nous cherchons à nous extraire de l'aliénation, nous plaçons tous, d'une manière plus ou moins consciente, de façon plus ou moins claire, l'idéal de temps de loisir, de « week - end », pour le prendre au sens littéral des termes, bien au-dessus de tous les autres moments conditionnés de notre vie.

On travaille là-dessus...rendez-vous dimanche, 13h, sur les ondes de CKIA 88.3 fm


Références : Disparition ou transformation des formes de l'emploi? Entretien avec José Rose (PUL)

« Deux universités », essai. Gilbert Boss - gboss.ca

Le travail dans l'histoire de la pensée occidentale - Daniel Mercure, Jan Spurk


Musiques diffusées :

Émission IX - Ordures!

Qu'est-ce qu'une ordure? Ne jetons pas la question : explorons les fonds de poubelles et réfléchissons sur ces productions humaines que l'on nomme cochonneries, détritus, observons le parfum fétide des incinérateurs...

Références : Éloge de l'objet - François Dagognet

Musiques diffusées :

Émission VIII - Les animaux domestiques

« Rien n'est plus sot que de traiter avec sérieux de choses frivoles ; mais rien n'est plus spirituel que de faire servir les frivolités à des choses sérieuses », écrit Érasme dans son Éloge de la folie.

Le sujet des animaux domestiques, à première vue, n’apparaît pas comme un problème brûlant. Nos petites bêtes, naïves, brutes, mignonnes, simplettes, idiotes, obéissantes, muettes, coquines, humanisées, poilues et câlines évoquent l'affection, l'aspect tendre de la vie. Spontanément, on ne serait pas porté à considérer que nos copains animés feraient l'objet d'un questionnement sérieux. 

En se renseignant un peu sur le sujet, on apprend que déjà, chez les Romains et chez les Égyptiens, l’animal entre dans la dimension sacrée de la vie. Il est un symbole, on voit dans ses comportements le reflet de certaines attitudes humaines, on le rêve, on le suspecte, on le craint.

On en apprend aussi sur la domestication qu'opère l'être humain sur les animaux et sur l'histoire de celle-ci, sur l'évolution de nos rapports avec eux. Sommes-nous supérieurs aux animaux? Ne sommes-nous que des animaux? Abattre des boeufs et flatter des chiens? 

Références :  Colette (+collectif), Le mystère animal; Jacqueline Amat, Les animaux familiers dans la Rome Antique; Marie Cegarra, L'animal inventé.

Musiques diffusées :

Émission VII - Surpeuplés?

Michel et Daisy Tarrier s'insurgent contre la natalité. Selon les auteurs de « Faire des enfants tue », seul un antinatalisme responsable traduit une véritable vision « écoconsciente » aujourd'hui. Nous étions environ 5.5 milliards d'êtres humains en 2007, serons 17 milliards, selon toute vraisemblance, en 2050, et cette croissance se poursuivra manifestement indéfiniment...

Malthusiens ou néo-malthusiens, ces auteurs ne convainquent pourtant pas tout le monde. Les utilitaristes et les épicuriens partageront sans doute cette vision dénuée de toute considération métaphysique, mais les cyniques et les croyants n'y trouveront pas leur compte : pourquoi chercher à rester dans cet enfer planétaire ; pourquoi refuser l'être, si l'être est une création divine?

Entre ces positions absolutistes surgira la terrible interrogation de l'agnostique, paralysé devant le propos de nos auteurs polémistes et soi-disant réalistes.


Musiques diffusées :

Émission VI - La télé (!)

Pas vous?

Les auteurs de l'Almanach critique des médias, le collectif l'Acrimède, nous accompagne cette semaine dans une croisade contre la télévision, alors que le polémiste libertaire Philippe Muray nous interroge sur l'origine de cette critique de la télé avec son essai « Télé et châtiment », extrait de Désaccord parfait, publié chez Gallimard.

Et si la critique de la télévision venait en partie de la télévision elle-même? Un beau débat où l'on se sent déjà un peu farcis, cuits et bouffons.


Musiques diffusées :

Émission IV - sur la voiture

Cercle vicieux inutile ou exercice d'une liberté? Entre les utopies où l'État reconfigurerait nos moyens de transport à coups de buldozers et de transformers et celles où tous les citoyens partageraient le même rêve éco-environnemental en changeant eux-mêmes leurs moeurs se trouve la dure réalité à laquelle piétons et usagers du transport en commun se butent chaque jour. Ainsi, la voiture circule dans les voies étroites de nos arguments, se mêlant à la colère des uns et aux rêves des autres.

Laide, utile, rapide ; séduisantes, home of the French kiss, symbole de la fuite sur la route, polluante... La voiture est ou était toutes ces choses. Désormais, que peut-on dire d'elle? Comment doit-on la traiter? Y a-t-il un problème de la voiture? De la mobilité en général?


Références : Christian Nadeau, Cul-de-sac, L'impasse de la voiture en milieu urbain, Éditions Héliotrope, 2008.
Jean-Pierre Orfeuil, Mobilités urbaines, l'âge des possibles, Éditions Carnets de l'info, 2008.


Musiques diffusées :

Émission III - ce que Socrate avait à dire sur Google...

Platon aurait-il eu une opinion sur Internet?



http://bibliobs.nouvelobs.com/20090625/13465/socrate-20



Musiques diffusées :

... ne rien prendre au sérieux

my personnal psychologist

you're a screwed-up Romantic, she said,
you read all the old philosophers and you
listen to Wagner and Mahler and you think
the ancient Chinese poets were hot shit, yet
you're depraved, you're at the racetrack
every day and you know that's sick and
all that wine you drink, it's eating
your brain away, and when you get drunk
you talk about what a great fighter you
used to be, even though you admit you
took more beatings than you gave.
you dislike people and love animals.
I really don't know what the hell you're
all about - you just grab at things, you rely
solely on instinct and your prejudices
and sometimes I think you're retarded.
it was your childhood, you didn't get any
love so it's hard for you to give any,
you just get drunk and call every woman a
whore.

listen, I said, isn't there any more
beer?
and where the hell are the cigarettes?
there were 3 on this table a moment ago and
now they're allgone!

Charles Bukowski

Émission II - enfantillages

Pourquoi faire des enfants?

Certainement pas pour les migraines, les nuits blanches et les après-midi à soigner la gastro, la vérole et autres folies...!

Le Philosophie Magazine du mois de mars 2009 a tenté de répondre à la question en montant un dossier solide sur le sujet.

Pour plus de renseignements sur le magazine en question et les réponses qu'ils ont tenté de donner, rendez-vous au http://www.philomag.com/.


Musiques diffusées :

Émission I - pourquoi voyageons-nous?

Et c'est parti... Nous avons non seulement une émission de radio tous les dimanche, 13h, sur les ondes de CKIA, mais nous avons désormais une adresse courriel et un blog!

Si vous nous avez écouté lors de l'émission du 13 septembre 2009 dernier, vous n'êtes pas sans savoir que nous avons abordé la question du voyage à partir de deux ouvrages pour le moins antagonistes.

Nous avons résumé deux thèses retrouvées au fond des limbes de la bibliothèque de l'Université Laval. La première, mystique et mystifiante, était celle de Roland Dufour, prêtre et docteur en pastorale du tourisme, qui a publié Des mythes du tourisme et du loisir et la seconde était celle de Véronique Pugibet, auteure de Se former à l'altérité par le voyage dès l'école.

Le 20 septembre prochain, une question des plus fondamentales… pourquoi fait-on des enfants ?


Musiques diffusées :

Robert JUARROZ, treizième poésie verticale

Aujourd’hui je n’ai rien fait.

Mais beaucoup de choses se sont faites en moi.

Des oiseaux qui n’existent pasont trouvé leur nid.

Des ombres qui peut-être existentont rencontré leurs corps.

Des paroles qui existent ont recouvré leur silence.

Ne rien faire sauve parfois l’équilibre du monde,

en obtenant que quelque chose aussi pèse

sur le plateau vide de la balance.


Robert JUARROZ, treizième poésie verticale, édition bilingue, traduction Roger Munier, José Corti, 1993, p. 120/121

Et c'est parti!

Nous avons entamé la semaine passée la nouvelle saison de CKIA, 88,3!



Notre émission, C'est la vie, mais je ne suis pas d'accord, sera sur la grille-horaire tous les dimanches à 13h00 pour la prochaine année.

Venez vous éclater le cerveau...

...avec la délicatesse de l'argumentation dialectique, évidemment.


Ce blog sera consacré à l'annonce des thèmes de nos émissions, mais nous vous ferons part de poèmes, de liens concernant les auteurs dont nous traitons et des musiques que nous diffusons.


Bonne année, chers auditeurs!